mardi 5 mars 2013

Bazas-Langon sous les grues

A Langon, il ne faisait pas bien chaud dimanche dernier sur les berges de Garonne, à attendre le bus qui devait nous transporter à Bazas pour prendre le départ du semi-marathon et la troupe de manchots agitait les bras et gigotait sur place pour se réchauffer dans la brume
.



Cette année, pour célébrer la trentième édition, l'organisation a déplacé départ et arrivée sur le parc des Vergers. C'est une bonne idée, le site est agréable et pratique.
Une fois monté dans le bus chauffé, il faudra trouver le courage d'en redescendre 20 minutes plus tard pour préparer l'échauffement. Heureusement le soleil est présent à Bazas et nous en profiterons pour lézarder en attendant le départ, traditionnellement retardé.



A 10h15, le départ est donné et près de 1000 coureurs s'élancent dans les rues de Bazas. Cette année pour le 30e anniversaire, le record de participation a été battu. De plus, la course n'étant pas en concurrence avec le Marmande-Meilhan qui aura lieu la semaine prochaine, une grosse délégation marmandaise était présente.
Certains venus pour faire une performance, d'autres pour terminer une préparation dans le cadre d'un objectif plus important, et d'autres enfin pour essayer d'aller au bout. Chacun a terminé, et c'est bien là le principal.




Le parcours est toujours aussi agréable, à travers bois et collines, mais reste très sélectif car assez vallonné, dès le départ. Pour ajouter un peu de poésie à la course, nous avons été longuement accompagné et encouragé par des nuées de grues (ou d'oies, Jean spécialiste des animaux emplumés nous confirmera). C'était magnifique !
Le public a répondu présent pour nous encourager, merci aux supporters, Christiane et à Jean, sur son petit vélo, pour le reportage photographique.
Le classement est disponible sur le site Courir33, pour le 11km et pour le Semi.
A la semaine prochaine pour Marmande-Meilhan !

PS : Un commentaire de Jean qui a suivi et photographié la course.
"Suivre la course, mais en étant avec les coureurs, c'est quelque chose de magique : tu souffres avec eux, tu as envie de les pousser ! Vous étiez magnifiques, toutes et tous, et j'avais envie  de souffrir avec vous. C'était beau ! Bravooooooooooooo !"
Merci Jean.

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