Il a fait beau aujourd'hui, tout le monde nous a dit que ça sentait le printemps.
Je me suis dit "Ca sent le printemps, pourquoi ne pas tester le circuit cyclo (cliquez) que tu avais essayé en janvier et durant lequel tu t'étais lamentablement étalé sur le goudron".
Je m'habille, je prépare le vélo, je ferme la maison, je monte sur le vélo… je redescends, j'ai oublié le cardio-GPS et la gourde, je rouvre la maison… au bout d'un quart d'heure je suis enfin prêt.
Effectivement madame Grenouille ne s'est pas trompée, c'est une belle journée printanière et la sortie s'annonce agréable, je roule tranquillement et j'y prends presque du plaisir… c'est toujours comme ça au début.
Après une quinzaine de kilomètres, je me retrouve dans la grimpette au bout de laquelle je suis tombé la dernière fois, n'arrivant pas à gérer le pédalage en danseuse et le déchaussage en haut au stop (au n°22 sur la carte). Aujourd'hui pas de danger, j'ai troqué les pédales automatiques contre des pédales classiques à courroies. Mais voilà, à 200 mètres du sommet… Pfffffffffffff de la roue arrière.
Bref, j'ai testé pour vous la crevaison, perdu en rase campagne, près de Mauvezin-Sur-Gupie à 20 kilomètres de chez moi !
Mais aujourd'hui, je suis un gars optimiste et j'avais prévu le coup. N'ayant pas de matériel de réparation, je dégaine aussi sec mon super smartphone qui est capable de tout faire, l'essentiel et surtout l'inutile et je m'apprête à appeler la maison pour que l'on vienne me chercher. Mais quoi qui y'a ? Pourquoi ne veut-il pas s'allumer ? Ben, il est à plat, lui aussi, grand nigaud ! T'as oublié de le recharger.
Bref, j'ai testé pour vous le téléphone portable qui tombe toujours en rade quand vous en avez le plus besoin !
Me voilà donc parti en direction de Marmande, avec la roue arrière à plat. Je ne vais quand même pas marcher 6 km avec ces fichues godasses de cyclisme… tant pis, je monte sur la machine et tant bien que mal, je roule… sur la jante. Dans la côte de Beaupuy, je suis doublé par un troupeau de véritables cyclistes. Ils doivent rigoler de me voir avancer comme un escargot, mais très polis, ils me disent tous "Bonjour". Aucun n'a remarqué que je suis à plat et ne me propose son aide… de mon côté je n'ai rien demandé, trop honteux que je suis.
Bref, j'ai testé pour vous la solitude du cycliste en rade !
Mais il y a pire dans la vie et je redescends (très) prudemment sur Marmande, je me rappelle qu'il y a une officine de réparation de bicyclettes près du stade. Vous voyez laquelle (cliquez) ! J'entrevois enfin une oasis dans ce désert où très gentiment, on m'a pris ma machine, on l'a réparée et je suis reparti en moins de 10 minutes, sans rien payer, puisque je suis parti (bien sûr) sans papiers et sans argent !
Bref, j'ai testé pour vous la gentillesse d'un aimable commerçant marmandais (dont la boutique va bientôt déménager).
Mais le moral en avait pris un coup, pas question de repartir pour finir le circuit. Je rentre chez moi en passant par Carpète. Je me souviens soudain de la discussion de mardi soir avec Olivier, et décide de faire le tour du 5 km de la course de Carpète et je peux vous annoncer que mon GPS (j'ai bien fait de retourner le chercher au début celui-la !) m'annonce fièrement 4km970 et donc… 9km940, si le second tour est identique au premier. J'ai mis 12 minutes pour faire le tour.
Bref, j'ai testé pour vous une arrivée de champion en tête à Carpète, à plus de 20 km/h de moyenne (certes seul et à bicyclette) !
Bref… aujourd'hui, j'ai fait du vélo parce que c'était une belle journée de printemps !
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